Jonglerie musicale, automates et combinatoire

Séance scolaire

Un scientifique qui essaye de comprendre un problème commence souvent par une étape de «modélisation » : on simplifie le réel, on ne garde que les informations essentielles. On crée ce que l’on appelle un modèle.

De son côté, le jongleur doit écrire des partitions de jonglage pour retenir le vocabulaire jonglé de ses spectacles. Le siteswap est une des écritures possibles. Elle existe depuis une trentaine d’années et repose sur un modèle classique de l’informatique : les automates.

Gardant l’élan de la jonglerie, les deux compères ne s’arrêtent pas là. Lorsque le jongleur décide de rendre sa jonglerie musicale avec une balle = une note de musique accordée, le scientifique, quant à lui, y voit de nouvelles mathématiques à explorer.

Mais que fait ce jongleur ? Est-ce possible ? Je dois identifier le problème. Dans quel ordre doit-il envoyer ses balles pour jouer une musique définie ? Doit-on noter la balle qu’il lance ? Ou celle qui retombe ? Il faut absolument que je comprenne comment ça marche …

Pendant ce temps, l’artiste, la tête dans les étoiles, écoute la musique céleste qui se libère de ses gestes. Dans un élan non défini.

La Compagnie Chant de Balles – Vincent de Lavenère est conventionnée par la DRAC Ile-de-France et le Conseil général de l’Essonne. Elle est compagnie associée à l’Espace Marcel Carné de Saint-Michel-sur-Orge (91).

© 2017 Vincent de Lavenère/ Cie : Chant de Balles

© Photographie : Emilia Robin

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